07/10/2017

De l'optimisme malgré tout ?

Source image=http://blog-santeautravail.com/wp-content/uploads/2015/05/joie-au-travail.png

Voici un essai. Comme toujours, vous trouverez le texte relatif à l'article, mais en plus, j'ai essayé de vous le partager en fichier audio à la manière d'un podcast. N'hésitez pas à me faire part de votre avis afin de l'améliorer, et surtout si cela est utile !
Les humeurs de Mendo - De l'optimisme malgré tout ? en MP3



Quand on plonge le nez dans les prédictions rationnelles du monde qui nous attend, il y a de quoi en ressortir bien triste, peureux et en colère. De quoi décourager. Surtout quand on sait l'état d'urgence de la situation et des choix (non) entrepris par les nombreux dirigeants "3 pas en avant, 2 pas en arrière", alors que c'est un pas de côté qu'il convient de faire avant tout. En mesurant bien les décennies à venir, on est loin d'un lendemain radieux mais plutôt proche d'un lendemain irradié (humour) ; alors comment détourner cette défaite courue d'avance qui nous plombe le moral en un combat tout de même nécessaire qu'il serait bon d’imprégner de jovialité ? Il n'est pas uniquement entendu de jeter la pierre sur tous les autres : ceux qui ne comprennent pas, ceux qui ne veulent pas changer, ceux qui ignorent, car c'est avec tout ce beau monde que doit se composer dès maintenant la résilience de notre futur proche. De plus, rejeter systématiquement la faute sur son prochain relève surtout d’un appareil démagogique politique ou d’un manque d’humilité. Pas un ne doit être épargné : "La seule façon de te sauver toi-même c’est de lutter pour sauver tous les autres" écrivait Nikos Kazantsakis.
L'exemplarité. Véhiculer son message catastrophiste avec le sourire, soutenir l'idée que l'on sera moins tendus et stressés sans toute cette mascarade inutile qui conduit les hommes à leur perte, à la perte du sens de leur présence sur Terre. Sans toute cette agression, cette stimulation publicitaire permanente, ce consumérisme ambiant qui nous éloigne de nos propres envies, qui nous fait douter de nos capacités à s'assumer et à assumer ce que l'on fait. Coupé des autres, par-dessus tout ! Par écrans interposés. Le monde de demain sera bien plus concret, une construction par le partage des aptitudes de chacun. Rien n’atterrira dans je ne sais quel « cloud », bulle éphémère de l’univers virtuel, car tout sera sous nos yeux. L'humanité se reliera, se retrouvera dans l'ouvrage et les chantiers qu'il conviendra d'entreprendre au moment venu. Ce mouvement est d'ailleurs déjà visible par l'éclosion de tous les projets alternatifs, sociaux, solidaires et qui intègrent la nature à leur "charte". Une convivialité innée en jaillit. Il n’y a qu’à en prendre connaissance. Tous ceux qui font ce pas de côté ne reviendront plus. Il sont là, parallèles à nous, mais évoluent le long de cette trajectoire différente, cristallisent ces réflexions profondes en alliant la parole aux actes. Pour rien du tout ils ne retroqueraient cette frugalité apaisante contre l’oppression de jadis. Bien sûr, rien n’est totalement rose. Le facteur humain reste un élément difficilement prévisible. Seulement, lorsque chacun apprendra à être satisfait de peu, les instants de tension s’atténueront, ou alors, une façon bienveillante d’appréhender les choses s’initiera. Il faut croire en la capacité de changer de l’homme, en sa volonté d’éduquer les enfants à la bienveillance plutôt qu’à la compétition écrasante. Pas besoin d’être « au top » pour vivre le bonheur, au contraire, combien se ruinent à vouloir y arriver ?
La joie et la chaleur humaine se réintroduiront d’elles-mêmes dans nos vies. La société de croissance à tout prix a conduit à une déshumanisation ; une robotisation. Toujours plus et toujours moins cher a amené à l’individualité, à se comporter de façon totalement méprisante. Si l’optimisme nous gagne au regard de tous les méfaits actuels contre les futurs, nous ne pouvons que nous impatienter ! Vivement demain !

Aucun commentaire: