L’argent pour seule carotte,
Les ânes s’en gavent la glotte
Quitte à en être faux,
Quitte à se courber le dos.
Misérable soif illusoire,
D’avoir la monnaie comme gloire.
Etre esseulé devant ses pièces,
Dont vautours véreux se repaissent.
L’argent pour seule carotte,
Les ânes s’en gavent la glotte
Quitte à en être faux,
Quitte à se courber le dos.
Misérable soif illusoire,
D’avoir la monnaie comme gloire.
Etre esseulé devant ses pièces,
Dont vautours véreux se repaissent.
La passion s’est-elle vraiment éteinte ?
Elle qui vous unit dans une forte étreinte.
Etes-vous sûrs que plus rien ne vous anime ?
Pas même un frisson ou un moment intime ?
A croire que les années finissent par éroder
Un amour friable que l’on croyait d’acier.
Rien en façade ne pouvait le prédire,
Nous vous voyions soudés sans penser au pire.
Le vent tournera-t-il avec le temps ?
Regonflera-t-il les voiles du gréement ?
La patience évitera une décision hâtive
Qui nourrit les regrets de bien des dérives.