25/07/2008

Le don du trèfle (sur Mutefish)

Tes rues amassent la foule,
S’agglutinant à la musique,
Mêlée à ce breuvage qui saoule
Et qui te rend si fantastique.

Ici ton peuple l’a dans le sang,
L’écoute, la joue en permanence.
Est-ce une culture des sons, du sens ?
Ou la sent-il dès sa naissance ?

Ajoutons que tu la conserves,
Tu la rends libre et accessible ;
Vivante, sans aucune trêve
Dans les yeux gais de ses disciples

Mangeant grâce aux tourneries
Qu’ils diffusent en ton sein,
Que les passants gratifient
D’une pièce, d’un geste de la main.

Ces rythmes, ces danses,
En toi-même, adorés.
Elle y vibre et elle est dense,
Ville au trèfle arboré.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

N’est ce pas là dans ces contrées lointaines où l’âme et la terre ne font qu’un, et qu’arrive le vent pour qu’elle continue le voyage.