Dans l'attente des élections prochaines, et des futurs résultats avancés par les sondages, ceci m'a inspiré un petit poème :
La flamme tricolore
Des branches encore de vert moisissent le cœur jeune
Certaines à l'opposé, à cent printemps bourgeonnent
L'âge ne semble pas raison d'être putride
Où s'initie le feu gît une part de vide
Le bois pourri gagné d'une flamme tricolore
Puisé de tout son sens, aisément se dévore
Transformé en brasier par cette intolérante
Consumé et vaincu, dépérira en cendres
Le feu s'étend toujours en désert inhumain
Attisé d'un vent creux, brûlant tous les terrains
Que les arbres variés à la sève tonique
Craignent de voir en tant que paysage unique
Mais les langues fendues rougeoyantes crépitent
Finissent par cerner d'un piège hypocrite
Un ébène esseulé, délaissé des semblables
Cramoisi puis réduit de façon lamentable
Pyromanes pompiers s'accoutument à la braise
Des cloques au bout des doigts, nourrissent le malaise
Jusqu'à ce que le feu remporte la victoire
Et dans un tourbillon fasse flamber l'histoire
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